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RECHERCHES SCIENTIFIQUES > LES ANNÉES 1990 > Comité consultatif international du Biodôme (Montréal)

COMITÉ CONSULTATIF INTERNATIONAL DU BIODÔME (MONTRÉAL)

C’est à l’invitation de Claude Corbo, alors recteur de l’UQAM et président du Comité consultatif international du Biodôme de Montréal, que Pierre Dansereau accepte, en 1989, de participer aux travaux de ce comité regroupant des sommités scientifiques québécoises, américaines et européennes. Ce comité, formé par la Ville de Montréal, a été mis sur pied dans le cadre du projet de construction du Biodôme de Montréal, complexe regroupant sous un même toit quatre écosystèmes du continent américain : la forêt tropicale, la forêt laurentienne, le Saint-Laurent marin et le monde polaire.

Extrait vidéo : 123

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Extrait du documentaire L'Émerveillement responsable, tourné au Biodôme de Montréal, lors duquel Pierre Danserau discourt sur le mandat éducatif du Biodôme, 2001.
Réalisation : Jacques Schroeder.
Université du Québec à Montréal. Service de l'Audiovisuel.
Collection : Géographie, sans cote.

Pierre Dansereau : L’information qu’on donne dans un milieu scientifique comme celui-ci, quant à l’origine peut-être lointaine, la migration justement des figuiers, la migration des grandes espèces dominantes de la forêt, ce détour par l’Antarctique par exemple. On est un petit peu essoufflé de connaître ça, mais quand on vient pour la deuxième, la troisième, la centième fois, on dit salut Cecropia, je sais d’où tu viens, je sais ce que tu fais et quand il y aura trop d’ombre tu vas disparaître. Alors, cette familiarité bien, on la fabrique à même son expérience personnelle. Alors, c’est une invitation qu’on nous fait ici au Biodôme de Montréal, de partir de l’étonnement et de l’essoufflement à première vue, l’émerveillement assurément, un milieu extrêmement riche tellement divers que l’on ne peut pas en saisir toutes les parties. On peut penser un peu par catégories : les arbres, les arbustes, les fougères, les palmiers, les broméliacées, la famille de l’ananas. On peut penser un peu, on peut simplifier un peu en pensant par catégories. Mais s’il faut aller plus loin et se renseigner, savoir que des broméliacées et des cactus, il n’y en a nulle part ailleurs que sur le continent américain, sud-américain et nord-américain. Alors, qu’en on va à Jérusalem au Mont des Oliviers, qu’est-ce qu’on voit? Des cactus, hauts comme ça, le figuier de Barbarie, comme on l’a appelée, qui n’était pas là du temps de Jésus évidemment. Qui est répandu dans toutes les régions tropicales et sud tropicales du monde entier. Alors, cette connaissance des plantes, connaissance des animaux, c’est le moyen d’appropriation, un moyen d’élargir sa conscience, un moyen de se donner à soi-même de valoriser des contacts que l’on fait trop souvent, avec, bon, une plante verte, un arbre, une feuille composée, allez plus loin que ça. On y est invité ici au Biodôme. Il y a des guides qui ont une excellente formation et qui savent répondre aux questions et qui savent même, à l’occasion, poser les questions que le visiteur n’a pas trouvées. Alors ce milieu, comme milieu éducatif, je pense, remplit un rôle très important.
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