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EXPOSITION PIERRE DANSEREAU > Fonds d’archives consultés

FONDS D'ARCHIVES CONSULTÉS

Fonds d’archives Pierre-Dansereau (22P)

Fonds d'archives Pierre-DansereauÉcologiste de renommée mondiale, le professeur Pierre Dansereau est né à Montréal le 5 octobre 1911.  En 1936, il est reçu agronome à l’Université de Montréal et en 1939, il obtient un doctorat ès sciences de l’Université de Genève.

Dès 1939, Pierre Dansereau est nommé botaniste puis assistant-directeur au Jardin botanique de Montréal. Entre 1943 et 1949, il assure la direction du Service de biogéographie de l'Université de Montréal et en 1945, il est nommé professeur agrégé à la Faculté des sciences. De 1950 à 1955, il sera professeur de botanique à l'Université du Michigan, de 1955 à 1960, doyen de la Faculté des sciences et directeur de l'institut botanique de l'Université de Montréal puis de 1961 à 1968, professeur à l'Université Columbia et sous-directeur et conservateur du New York Botanical Garden. De retour au Québec, en 1968, Pierre Dansereau enseigne l'écologie à l'Université de Montréal jusqu'en 1971 et dirige, de 1971 à 1972, le Centre de recherches écologiques de Montréal (CREM). Nommé professeur d’écologie à l’Université du Québec à Montréal en 1972, il est aussi, jusqu’en 1976, directeur du programme du Centre de recherche en sciences de l'environnement (CERSE). Depuis son arrivée à l’UQAM, Pierre Dansereau contribue largement aux travaux et à l’avancement des programmes de maîtrise et de doctorat en sciences de l’environnement.  L’UQAM lui attribue en 1988 le titre de professeur émérite, elle lui décerne en 2003 un doctorat d’honneur et en 2004, elle désigne sous le nom de Complexe des sciences Pierre-Dansereau l’ensemble des bâtiments érigés sur le site des Sciences de l’UQAM. Pierre Dansereau travaillera à l’Université du Québec à Montréal jusqu’à sa retraite en 2004 à l’âge de 93 ans.

Pierre Dansereau a renouvelé l’écologie grâce à un apport d’éléments issus d’autres disciplines scientifiques et ses principaux champs de recherche sont la cartographie de la végétation du monde à petite échelle, les études phytosociologiques dans diverses régions, la cartographie écologique de l’utilisation des terres et l’écologie humaine, principalement urbaine. Plusieurs nouveaux modèles d’analyse ont été proposés par le professeur Dansereau, notamment en 1971, un nouveau modèle de l’écosystème représenté par une «boule en flèches» devenue le symbole de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM.  Il fut aussi, de 1970 à 1973, directeur de la recherche écologique sur la zone du nouvel aéroport international de Montréal (EZAIM) et réalise alors une des premières études d’impacts.

En plus de ses nombreuses contributions scientifiques en matière d'écologie, Pierre Dansereau a publié plus de six cents écrits scientifiques dont plusieurs livres et essais. Environnementaliste de renommée mondiale, il est fondateur, président, consultant et membre d'une multitude d'organismes dont plusieurs commissions et conseils gouvernementaux de divers pays. Il cumule les invitations à titre de professeur et conférencier, les missions d'enseignement, de recherche et d'expertise à travers le monde ainsi que les honneurs. Nommé Membre de la Société Royale du Canada en 1949, il est aussi compagnon de l’Ordre du Canada, Chevalier et Grand Officier de l’Ordre national du Québec en plus d’avoir été admis au Panthéon de la science et de l’ingénierie canadienne. Il a reçu de nombreux prix et médailles dont les prix David (sciences), Molson, Marie-Victorin et Isaak Walton Killam ainsi que dix-sept doctorats d’honneur.

L’essor et l’évolution de l’écologie et des sciences de l’environnement sont profondément marqués par la contribution du professeur Pierre Dansereau et ne sauraient être ce qu’elles sont aujourd’hui sans cet apport. Son travail est inestimable dans l’avancement de la compréhension de la relation qui unit l’Homme et la Nature. Il a été, pour plusieurs générations d’étudiants, un modèle professionnel de ténacité, de passion et d’humanisme.

Fonds d’archives Marcelle-Gauvreau (7P)

Photo de Marcelle GauvreauMarcelle Gauvreau est née le 28 février 1907 à Rimouski. Suite à des études en lettres et sciences au pensionnat du Mont-Sainte-Marie (1924) puis en lettres et philosophie à l'Université de Montréal (1929), elle s'inscrit à l'Institut botanique de cette même université (1931). En 1933, elle y obtient une licence en sciences naturelles et en 1939 une maîtrise ès sciences. Le 15 novembre 1935, Marcelle Gauvreau, encouragée par le frère Marie-Victorin qu'elle côtoie depuis 1933 à titre d'assistante, ouvre à Montréal une école d'initiation aux sciences naturelles pour enfants, l'École de l'Éveil. Son approche didactique privilégie la spontanéité, l'émotion et le développement du sens de l'observation. Tout en assurant la direction de son école qui lui vaudra sa renommée, elle seconde le frère Marie-Victorin dans ses recherches. Elle s'implique aussi dans l'administration et le développement de la Société canadienne d'histoire naturelle et des Cercles des jeunes naturalistes affiliés à la Société. Entre 1933 et 1954, elle assume la direction du secrétariat de cette société et en est élue directrice en 1956. Parallèlement, elle est responsable du service éducationnel du Jardin botanique de Montréal, membre du conseil d'administration de la Société de pédagogie de Montréal (1941-1944), membre fondateur de l'Association des écrivains pour la jeunesse (1948), membre directeur (1952) puis présidente (1954) de la Société Royale d'astronomie - Centre français de Montréal.

Auteure de centaines d'articles et de plusieurs communications scientifiques, Marcelle Gauvreau a aussi publié deux livres de sciences naturelles pour enfants, soit Plantes curieuses de mon pays en 1944 et Plantes vagabondes en 1957. Marcelle Gauvreau est décédée le 16 décembre 1968.

Fonds d’archives Jean-Paul-Lefebvre (107P)

Photo de Jean-Paul LefebreJean-Paul Lefebvre est né le 5 juillet 1926, à Sainte-Rose. Il fait ses études à l’école Caron à Montréal et au collège Roussin à Pointe-aux-Trembles. Celui qui sera associé à l'aile gauche du Parti libéral du Québec se fait connaître, dans les années 1940, comme propagandiste à la Fédération de Montréal et à la Centrale de la Jeunesse étudiante catholique (JEC) ainsi qu'à titre de secrétaire national de la Ligue ouvrière catholique.

Très intéressé par l'éducation des adultes et par les problèmes de perfectionnement en général, il occupera successivement, dès 1949, le poste de directeur du service d'éducation au Conseil de la coopération du Québec et, à partir de 1954, celui de directeur adjoint du service d'éducation à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Durant cette période, il anime plusieurs émissions à caractère éducatif à la radio et la télévision. Commissaire d'école à la Commission des écoles catholiques de Montréal entre 1961 et 1964, il y fonde le Service de l'éducation aux adultes qu'il dirigera jusqu'en 1966 alors que paraît son livre intitulé Les adultes à l'école.

Très présent sur la scène politique et syndicale, il est secrétaire du Rassemblement démocratique en 1956-1957, s'impliquant dans la lutte contre le gouvernement Duplessis. À compter de 1961, il dirigera le Service des relations extérieures de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Élu député libéral dans Ahuntsic en 1966, il devient, jusqu'en 1970, le porte-parole de l'opposition en matière de main-d'oeuvre et d'éducation. Membre de la fonction publique fédérale pendant une douzaine d'années, Jean-Paul Lefebvre travaillera ensuite comme journaliste au Montreal Star, La Presse et Le Devoir notamment. Préoccupé de questions sociales, il écrira douze ouvrages entre 1960 et 1994. Après son passage à la direction générale de la revue Communauté chrétienne de 1989 à 1991, ses plus récents livres porteront sur la religion catholique.

Fonds d’archives de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (17P)

Association canadienne-française pour l’avancement des  sciencesL’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS), devenue en 2001 l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), est créée le 15 mai 1923 par un groupe de représentants de sociétés scientifiques de Montréal et de membres de la Société de biologie de Montréal (SBM). Cette dernière société convia les membres de la communauté scientifique à une rencontre, présidée par Arthur Bernier, président de la SBM, tandis que le frère Marie-Victorin agissait à titre de secrétaire. Le but visé par la création de l’ACFAS était de former une fédération assurant une liaison entre toutes les sociétés scientifiques du Canada français afin de favoriser le développement et l’avancement de toutes les sciences. Dans cette perspective, l’oeuvre poursuivie en est une de diffusion et de vulgarisation scientifique.

L’ACFAS est officiellement inaugurée le 15 mai 1924. Malgré des débuts difficiles, elle parvient à organiser annuellement des conférences publiques. En 1926, elle fait face à un nouvel obstacle avec la création de l’Institut scientifique franco-canadien que le frère Marie-Victorin va jusqu’à accuser de sabotage. En janvier 1931, l’ACFAS obtient ses lettres patentes. À l’été 1930, l’ACFAS collabore avec le journal Le Devoir et la Société canadienne d’histoire naturelle, à l’organisation d’un important concours de botanique auquel participe notamment Marcelle Gauvreau, puis à l’organisation des Cercles des jeunes naturalistes créés le 17 février 1931, suite à ce concours. Afin de favoriser et de promouvoir la recherche scientifique, l’ACFAS octroie notamment, des subventions pour la publication de mémoires scientifiques et organise annuellement un congrès. Son premier congrès, organisé en grande partie grâce à Jacques Rousseau, secrétaire de l’ACFAS, a lieu du 2 au 4 novembre 1933 à Montréal. Plus de 160 communications y sont présentées et le premier volume des Annales est publié en 1935. En 1934, une section régionale est ouverte à Québec.

Fonds d’archives du Service des communications de l’UQAM (45U)

Le fonds d’archives du Service des communications de l’UQAM témoigne des moyens utilisés pour assurer la promotion des activités et réalisations de l’Université du Québec à Montréal. Il illustre également les grandes étapes ayant marqué l’évolution de l’institution depuis sa création, notamment grâce à une quantité impressionnante de documents préparés et diffusés à des fins de promotion des activités et événements touchant l’Université : développement du campus, ouverture de programmes d’étude, colloques, conférences, collation des grades, inaugurations, lancements, remises de prix, bourses et distinctions honorifiques, activités sportives, spectacles, anniversaires et autres.

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