C’est accompagné de son épouse, Françoise Masson, que Pierre Dansereau part, en octobre 1936, pour Paris où il entreprend des études à l’Institut d’agronomie et à la Sorbonne. Il écrit à ses parents en décembre de la même année :
Je ne puis pas parler beaucoup de mes études qui vont bien, mais lentement et à vrai dire peu brillamment. Je ne suis pas enthousiasmé de la science française non plus que de la France intellectuelle. Le XXe siècle est sûrement celui de l’Amérique. À nous de faire notre part et d’y briller du plus pur éclat possible.1
Puis, dans une lettre datée du 15 novembre 1937, Pierre Dansereau écrit à ses parents : « Je reviendrai au Canada DOCTEUR en SCIENCES de l’Université de Genève ou de Paris (Je ne sais encore) ».2 Françoise Masson et Pierre Dansereau profiteront de leur séjour en Europe pour visiter la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne, la Grèce et l’Italie.
Préoccupé pour son avenir lors de son retour au Canada, Pierre Dansereau écrit à son père en septembre 1938 : « Je travaille ardûment à ma thèse. Je serai reçu docteur. Je serai assez ferré en botanique et en géographie botanique pour me caser quelque part »3.
Pierre Dansereau revient au Canada en 1939, avec un doctorat en taxonomie végétale de la Faculté des sciences de l’Université de Genève. Ses études en Europe lui ont permis d’approfondir ses connaissances scientifiques et de fréquenter des écologistes européens de renommée mondiale.
1 UQAM, Service des archives et de gestion des documents, Fonds d’archives Pierre-Dansereau, B2431 C8.
2 Ibid, B2431 C8.
3 Ibid, B2431 C8.