Au cours des étés 1934 et 1935, alors qu’il fréquente le laboratoire du frère Marie-Victorin à l’Institut botanique de l’Université de Montréal, Pierre Dansereau réalise une étude sur les mouvements périodiques des fleurs s’ouvrant au crépuscule et se refermant à l’aurore. Il observe et récolte des échantillons de plantes, dont le zigadène et la potentille.1 À l’été 1936, en vacances avec le botaniste Jacques Rousseau, sa femme Madeleine et leur fille, Pierre Dansereau poursuit ses récoltes de plantes et est initié par son ami à la nomenclature horticole. Il s’agit d’un apprentissage important pour le jeune chercheur. Lors de ses études doctorales en sciences, en Europe dans les années 1930, il se penche sur l’étude des cistes (Cistus) et publie plusieurs articles sur le sujet dans des revues scientifiques européennes. Pierre Dansereau poursuivra ses recherches sur d’autres plantes, dont les érables (Acer) et la lampourde (Xanthium).
1 Dansereau, Pierre. 2005. Projets inachevés volume 1 : La lancée 1911-1936, p. 125-126.