La décennie 1980 est marquée, pour Pierre Dansereau, de fréquents allers-retours entre Montréal et l’Amérique du Sud. Il se rend ainsi en Argentine en 1982 et en 1985 afin de participer aux 7e et 8e éditions du Symposium international sur les aires naturelles et le tourisme. Il profite de ces deux visites en sol argentin pour faire des excursions « sur le terrain ».
Pierre Dansereau effectue aussi plusieurs voyages au Brésil. En 1983, il se rend à Belém où il prononce, lors du Symposium international sur l’Amazonie, une allocution portant sur les problèmes environnementaux de la région amazonienne. En 1984, il se retrouve à São Paolo lors d’une participation au 36e congrès de l’Association brésilienne pour l’avancement des sciences. Il profite aussi de ce voyage pour revoir les lieux qu’il a visités en 1945 et 1946 afin de comparer l’état de la flore de ce pays depuis cette époque. L’écologiste retourne au Brésil à deux reprises l’année suivante (1985), cette fois à Salvador-Juazeiro-Rio afin, notamment, de poursuivre ses recherches sur le terrain et de s’enquérir de projets intéressants pour une éventuelle collaboration entre l’Université du Québec et les universités brésiliennes.
Pierre Dansereau participe, en 1981, dans l’état du Maryland, à la Conférence de Belmont regroupant des personnalités influentes du domaine de l’écologie et de la conservation des environnements. Il y présente une communication portant sur l’attitude responsable et la gestion des terres. L’écologiste participe aussi, en 1989, au colloque de l’UNESCO tenu à Vancouver sous le thème de « La science et la culture pour le 21e siècle : un programme de survie » dont les actes sont publiés sous le titre de La Déclaration de Vancouver et dans lesquels figure un texte de Pierre Dansereau.