Agence canadienne pour le développement international (ACDI) : Principal organisme responsable de l’aide au développement. L’ACDI a pour mandat d'appuyer les activités de développement durable dans les pays en développement afin de réduire la pauvreté et de rendre le monde plus sûr, plus juste et plus prospère.
(http://www.acdi-cida.gc.ca/index.htm)
Agraire : Désigne ce qui concerne les modes de culture ou les plantes cultivées.
(Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.14)
Agrigène : Phase de la classification écologique des espaces selon Pierre Dansereau où l’humain aménage la campagne (déboisement, labour) et introduit ou remplace des espèces végétales ou animales. (Joël Le Bigot. 1976. « De la classification des végétaux à l’écologie humaine, entrevue avec Pierre Dansereau » Société Radio-Canada)
Agronomie : Science qui a pour objet l’étude, théorique et pratique, des relations entre les plantes cultivées, le sol, le climat et les techniques de culture et dont les principes régissent la pratique de l’agriculture. (p.17, Dictionnaire des sciences de l’environnement)
Aménagement du territoire : Organisation de l’espace de manière à améliorer les conditions de vie des populations, à développer les activités économiques et à mettre en valeur les ressources naturelles tout en évitant de perturber les écosystèmes naturels.
(Dictionnaire des sciences de l’environnement, p.27)
Baja California : Péninsule de la Basse Californie située au Mexique. La Baja California est dotée d’un écosystème rare et varié en microclimats, Elle regroupe, dans la réserve d'El Vizcaíno, de nombreux sites archéologiques et préhistoriques classés comme patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1993.
(http://www.bassecalifornie.org/)
Biodiversité (Extrait de la définition) : [Le terme biodiversité] désigne tout simplement la variété des espèces vivantes qui peuplent la biosphère. Prise au sens le plus simple, la biodiversité peut en première approximation être identifiée à la richesse totale, nombre total d’espèces vivantes (plantes, animaux, champignons, micro-organismes peuplant un type d’habitat de surface donnée), la totalité d’un écosystème, d’une région (province) biogéographique ou encore de la biosphère toute entière. (Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.78)
Biogéographie : Discipline faisant partie intégrante de l’écologie dont l’objet est l’étude de la répartition des êtres vivants dans les divers écosystèmes continentaux et océaniques. La biogéographie peut se subdiviser en deux sous-disciplines : la géonomie, dont l’objet est de décrire la répartition des êtres vivants, et la chorologie, qui a pour but d’expliquer les causes de la distribution des êtres vivants dans les diverses régions de la biosphère actuelle. (p.71, Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement)
Biologie : Science qui a pour objet l’étude des phénomènes propres aux organismes vivants. (p.52, Dictionnaire de l’environnement)
Biosphère : Il s’agit, au sens strict, de l’ensemble des organismes vivants, animaux et végétaux, qui vivent à la surface de la Terre. Toutefois, ce terme désigne plus généralement la partie de la planète où se rencontrent les êtres vivants et où la vie est possible en permanence. L’espace qui constitue la biosphère comprend la lithosphère (écorce terrestre), l’hydrosphère (ensemble des océans) et l’atmosphère (enveloppe gazeuse de la Terre). Certains écologues utilisent également le terme plus large d’écosphère, qui inclut la lithosphère, l’hydrosphère et l’atmosphère (i.e la Terre), la biosphère au sens strict (c’est-à-dire tous les organismes vivants) et la photosphère (représentée par le Soleil). (pp.19-20, Glossaire d’écologie fondamentale)
Botanique : Partie de la biologie qui a pour objet la description, la classification et plus généralement l’étude des végétaux. (p.54, Dictionnaire de l’environnement)
Cartographie : Ensemble des opérations scientifiques et des techniques graphiques qui aboutissent à l’établissement de cartes.
(Dictionnaire des sciences de l’environnement, p.99)
Cartographie écologique : Terme général désignant la figuration sous forme de carte de caractéristiques écologiques générales ou spéciales propres à un territoire donné. La carte de la végétation potentielle ou réelle constitue l’un des éléments essentiels de la cartographie écologique.
(Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.131)
Centre écologique de Port-au-Saumon (CEPAS) : Organisme qui développe une expertise liée à la sensibilisation et à l’éducation des jeunes et de la population en général aux sciences de la nature et à la compréhension de l’environnement. Le CEPAS est reconnu comme aire centrale de laRéserve mondiale de la biosphère de Charlevoix et comme pôle thématique du Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
(Centre écologique de Port-au-Saumon : http://www.cepas.qc.ca)
Ciste : Plantes herbacées ou buissonnantes de la famille des Cistacée dont plusieurs espèces sont abondantes dans les formations végétales méditerranéennes. (p.153 Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement. 2e édition)
Colligène : Phase de la classification écologique des espaces selon Pierre Dansereau où l’humain intervient dans la nature par la cueillette, la chasse, la pêche et exploite des surplus, sans conséquence sur l’écologie.
(Joël Le Bigot. 1976. « De la classification des végétaux à l’écologie humaine, entrevue avec Pierre Dansereau » Société Radio-Canada)
Cybernigène : Phase de la classification écologique des espaces selon Pierre Dansereau qui correspond au triomphe de l’information.
(Joël Le Bigot. 1976. « De la classification des végétaux à l’écologie humaine, entrevue avec Pierre Dansereau » Société Radio-Canada)
Déclaration de Vancouver : Colloque de l’UNESCO portant sur l’élaboration d’un « programme de survie » afin de contrer les effets néfastes engendrés par le développement technologique sur l’environnement et la société. Ce programme est réalisé par des scientifiques distingués et d’éminentes personnalités qui se sont rencontrés à Vancouver au Canada en septembre 1989.
(Actes du colloque de l’UNESCO, p.7)
Développement durable : Terme créé par l’UICN [Union International pour la Conservation de la Nature] dans sa stratégie mondiale de la conservation (1980) pour désigner une firme de développement qui respecte l’environnement et en fait un usage prudent, fondé sur une exploitation rationnelle et modérée de la nature et de ses ressources, afin d’assurer le maintien indéfini de la productivité biologique de la biosphère dans l’intérêt des générations futures.
(Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.223)
Doctorat honorifique (doctorat honoris causa) : Diplôme doctoral octroyé à une personnalité éminente.
(Grand dictionnaire terminologique : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html)
Écodécision : Action s'inscrivant dans un objectif de développement durable. Elle tient compte d'un nouveau paradigme dans lequel l'humain se reconnaît comme un produit de l'évolution dans la biosphère, responsable et conscient du devenir de son espèce, des cultures qu'elle a développées et des phénomènes qui entretiennent la vie à l'échelle planétaire.
(La notion d’écodécision : http://dsf.uqac.ca/eco-conseil/formation/Documents/1ecc803/ecodecis.doc)
Écodéveloppement : Concept qui se définit comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs. Le concept est issu du constat que la prospérité des pays du Nord s'est édifiée sur la destruction de nombreux écosystèmes ou sur leur pollution.
(Énergie solaire dans l’habitat : http://www.outilssolaires.com/Glossaire/prin-9eco.htm)
Écologie : Terme créé en 1866 par le naturaliste allemand Ernst Haeckel. L’écologie, c’est-à-dire la science de l’habitat, est une discipline biologique qui étudie les interactions des organismes vivants et de leur milieu de vie, ainsi que les rapports qui existent entre ces êtres vivants. Désignant à l’origine les scientifiques spécialistes de l’écologie, le terme écologiste a pris au fil des années le sens de militant d’association de protection de l’environnement, avant de devenir une étiquette politique. C’est ce qui a conduit à l’émergence du mot écologue, nouvelle appellation des scientifiques qui étudient l’écologie. (p.42, Glossaire d’écologie fondamentale)
Écologie humaine: Partie de l’écologie qui a pour objet l’étude des relations entre les hommes et son milieu. (p.125, Dictionnaire de l’environnement)
Écologie urbaine: L’écologie urbaine a été développée dès les années 20 avec l’école de Chicago (R.E. Park, E.W. Burgess, L. Wirth…) qui a eu une influence considérable sur le développement de la géographie urbaine. Ses chercheurs sont des sociologues qui étudient la morphologie urbaine (répartition des groupes sociaux, formes de la vie sociale, formes de l’habitat) dans ses aspects statistiques et dynamiques. La ville leur apparaît comme un laboratoire social où l’on peut analyser, très largement avec recours à des méthodes de type ethnologique, les groupes sociaux considérés dans leur relation avec l’espace urbain. Plusieurs années plus tard, toujours à Chicago, B. Berry a renouvelé ce type d’étude grâce à l’utilisation des méthodes statistiques et de l’informatique, on parle alors d’écologie factorielle. (p.147, Lexique de géographie humaine et économique. 2e édition).
Écologiste : Terme qui désignait initialement les scientifiques travaillant dans le domaine de l’écologie, aujourd’hui utilisé par un néologisme extensif pour désigner les « Verts ».
(Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.252)
Écosystème : Unité écologique, stable dans le temps, formée par l’ensemble des organismes vivants, c’est-à-dire la biocénose, habitant un milieu naturel donné et par ce dernier, appelé biotope. Au-delà de cette composante matérielle, l’écosystème représente une unité fonctionnelle, qui intègre les interactions entre les espèces et leur milieu de vie, et les rapports existant entres ces espèces. (p. 43, Glossaire d’écologie fondamentale)
Environnement : Ensemble, à un moment donné, des conditions physiques, chimiques et biologiques qui régissent la vie d’un organisme, d’une population.
(Dictionnaire des sciences de l’environnement, p.187)
Fabrigène : Phase de la classification écologique des espaces selon Pierre Dansereau où l’humain fabrique des objets de consommation et divise le travail.(Joël Le Bigot. 1976. « De la classification des végétaux à l’écologie humaine, entrevue avec Pierre Dansereau » Société Radio-Canada)
Hydrographique : Branche de la géographie traitant des eaux océaniques et continentales. (p.180, Dictionnaire de l’environnement)
Indigène : Phase de la classification écologique des espaces selon Pierre Dansereau où la nature n’est pas transformée par l’humain.
(Joël Le Bigot. 1976. « De la classification des végétaux à l’écologie humaine, entrevue avec Pierre Dansereau » Société Radio-Canada)
Interdisciplinarité : Interaction existant entre deux ou plusieurs disciplines, qui peut aller de la simple communication des idées jusqu'à l'intégration mutuelle des concepts directeurs de l'épistémologie, de la terminologie, de la méthodologie, des procédés, des données et de l'orientation de la recherche et de l'enseignement s'y rapportant
(Grand dictionnaire terminologique : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html)
Mangrove : Formation arborescente qui colonise l’étage intertidal des littoraux lagunaires et vaseux des régions tropicales. Cette forêt est caractérisée par la présence de palétuviers.
(Dictionnaire des sciences de l’environnement, p.327)
Oued : Nom arabe devenu d’usage commun en hydrologie et désignant un cours d’eau temporaire propre aux régions méditerranéennes et désertiques.
(Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.558)
Professeur émérite : Professeur retraité [d’une université] dont les réalisations en enseignement, recherche, création ou services à la collectivité ont contribué de façon très significative à son rayonnement, grâce à la reconnaissance extérieure exceptionnelle à laquelle ses réalisations scientifiques ou artistiques ont donné lieu. Ce statut (…) présente une très rare distinction et est purement honorifique.
(Politique no 4 de l’UQAM : http://www.instances.uqam.ca/politiques/Politique_4.html)
Programme des Nations Unies pour l’Environnement – PNUE : Cette organisation multilatérale, créée en 1973 à la suite de la conférence de Stockholm sur le l’environnement de l’homme, a son siège à Nairobi au Kenya, et possède plusieurs antennes importantes ailleurs dans le monde, en particulier à Genève.
L’objectif principal du PNUE est de conseiller les gouvernements des pays membres de l’ONU [Organisation des Nations Unies] sur les problèmes d’environnement. Il a aussi pour mission d’effectuer une surveillance permanente de l’environnement mondial et de coordonner les actions internationales dans ce domaine. Il est à l’origine de la Conférence de Rio sur l’environnement et le développement dont le but a été d’augmenter la prise de conscience des hommes politiques sur la relation entre protection de l’environnement et développement durable.
Le PNUE a établi en particulier plusieurs programmes prioritaires concernant les régions du monde où existe la plus grande urgence en matière de protection de l’environnement, tel le Plan d’action pour la Méditerranée (PAM), structure permanente dont le siège est à Athènes.
(Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.646 et 647)
Projet du Bois-de-la-Roche : Le parc agricole du Bois-de-la-Roche a pour mission de diffuser la contribution de l'agriculture à la société québécoise par la mise en valeur évolutive de son site en appliquant les concepts de l'écologie humaine.
(Conseil du paysage québécois : http://www.paysage.qc.ca/activ/dynam/dinam18.htm)
Projet hydroélectrique sur la Grande Rivière : Phase I des installations hydroélectrique du projet de la Baie-James débutée en 1973 qui compte 3 centrales LG2, LG3 et LG4. Cette phase fut terminée en 1986.
(Réseau de diffusion des archives du Québec : http://rdaq.banq.qc.ca/, historique du Fonds d’archives Société d'énergie de la Baie-James)
Réserve mondiale de la biosphère (MAB-Man and Biosphère) : Programme scientifique d’échelle globale, développé par l’UNESCO à partir de 1973, dont l’objet a été d’étudier de façon plus précise les multiples modalités par lesquelles l’action de l’homme interfère avec la structure et le fonctionnement des divers compartiments de la biosphère. Dans le cadre du MAB, un réseau mondial de réserves de biosphère a été créé. Il a pour objet de conserver des échantillons représentatifs de la totalité des divers types d’écosystèmes existant tant en milieu terrestre que marin à la surface du globe.
(Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.473)
Strate : Élément de la structure verticale d’une végétation. (p. 270, Dictionnaire de l’environnement)
Taxonomie végétale : Discipline scientifique qui décrit et inventorie les espèces vivantes, et établit leur classification. (pp.106-107, Glossaire d’écologie fondamentale)
Urbigène : Phase de la classification écologique des espaces selon Pierre Dansereau qui correspond à l’émergence de la ville.
(Joël Le Bigot. 1976. « De la classification des végétaux à l’écologie humaine, entrevue avec Pierre Dansereau » Société Radio-Canada)
UNESCO : Organisme international dont le sigle est l’abréviation de United Nations for Education, Science and Culture Organization. (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture). Fondé en 1946, l’UNESCO, dont le siège est à Paris, a joué très tôt un rôle majeur dans la prise de conscience internationale des problèmes propres à l’environnement de l’homme et à la crise écologique globale.
(Dictionnaire encyclopédique de l’écologie et des sciences de l’environnement, p.892)
1 La liste des ouvrages consultés pour l'élaboration des définitions de ce lexique est disponible à la section « Bibliographie sélective ».