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EMPLOIS DE DIRECTION

En 1940, peu de temps après son retour d’Europe, Pierre Dansereau fait ses premières armes aux côtés du frère Marie-Victorin au Jardin botanique de Montréal. C’est ainsi qu’il est nommé botaniste puis assistant directeur du Jardin, poste qu’il occupera jusqu’en 1942.

En 1943, il est nommé directeur du Service de biogéographie du Québec, situé à l’Université de Montréal (où il enseigne depuis 1940), fonction qu’il occupera jusqu’en 1949. C’est au retour d’un séjour aux États-Unis, en 1955, qu’il se voit offrir le poste de doyen de la Faculté des sciences et directeur de l’Institut botanique de cette même université. Il occupe ce poste jusqu’en 1960; après avoir été critiqué par l’Université et le gouvernement Duplessis pour son implication dans le mouvement politique le Rassemblement, il quitte ses fonctions et part pour les États-Unis. Son départ soulève un tollé de protestations de la part de ses étudiants.

De 1961 à 1968, Pierre Dansereau occupe les fonctions de sous-directeur et conservateur du réputé Jardin botanique de New York. Il est accompagné notamment de Virginia Weadock, sa fidèle secrétaire et assistante de recherche, avec qui il collaborera pendant près de 50 ans. C’est lors de son séjour à New York que Pierre Dansereau entame ses recherches sur l’écologie urbaine.

Extrait sonore : 12

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Extrait d’une entrevue de Pierre Dansereau réalisée dans le cadre de l’émission radiophonique L’Histoire comme ils l’ont faite : Cité des Plantes, Marie-Victorin, 1966.
Production : Société Radio-Canada.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P6a/10.

L’un des membres de son équipe, le professeur Pierre Dansereau, lève un coin du voile sur la petite histoire du jardin.

Pierre Dansereau : Le Jardin botanique a été créé dans un temps de crise, c’est-à-dire immédiatement pendant et après la crise économique, avec des moyens assez divers et plus ou moins éphémères. Il a été possible de penser grand, il avait fait un projet du jardin botanique qui supposait des développements pour bien des années à venir. Mais dès le début, il a été possible pour lui de réaliser certains modèles qui aujourd’hui encore continuent de s’imposer à l’attention mondiale. Il y a encore des parties de son œuvre qui demeurent à réaliser. Ceci est vrai dans bien des domaines, c’est vrai pour le Jardin botanique. Il y a eu plusieurs difficultés, pendant la guerre par exemple, il s’agissait de... Il a été question à un moment donné même d’y installer une école militaire. Par conséquent, les botanistes auraient dû vider les lieux, les botanistes, les horticulteurs, tous ceux qui s’occupaient des plantes auraient dû quitter l’installation et la laisser à une école militaire. Le frère Marie-Victorin avec l’éloquence qu’on lui reconnaissait, avec l’influence qu’il avait sur le plan national aussi bien que sur le plan mondial, a protesté vivement. Je dois dire que les journalistes de l’époque se sont prêtés avec une sorte d’alacrité à recueillir ses propos. Il y avait des incidences de toutes sortes dans cette bataille pour la conservation du Jardin botanique. Toujours est-il qu’elle est demeurée, le Jardin et l’institut ont continué d’habiter l’endroit où il pouvait se faire le meilleur travail.

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