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RECHERCHES SCIENTIFIQUES > LES ANNÉES 1960 > Congrès et colloques

CONGRÈS ET COLLOQUES

Conférencier reconnu, Pierre Dansereau participe à de nombreux congrès et colloques. Il est notamment présent au Pacific Science Congress, en 1962, au cours duquel il présente une conférence sur le Jardin botanique d’Hawaï. Il anime une séance du symposium Challenge for Survival sous les auspices du Jardin botanique de New York, en 1968. La même année, il organise un colloque sur le milieu gaspésien à Stanley House et participe, en 1969, à la 20e édition de l’International Shade Tree Conference tenue à Montréal. Il est aussi amené à prononcer plusieurs conférences portant, entre autres, sur la philosophie et la religion, la biologie, la végétation, l’aménagement du territoire des îles océaniques, ainsi que sur l’écologie urbaine.

Extrait sonore : 123

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Extrait d’une allocution de Pierre Dansereau prononcée lors d'un colloque sur le milieu gaspésien tenu à Stanley House, 1968.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P-BS-8.

Pierre Dansereau : Alors cet arrière plan de fluctuation biologique des connaissances que nous avons des fluctuations du climat actuel nous permettent d’évaluer, d’une façon de plus en plus précise, quels sont exactement les points d’équilibre dans la formation des sols, dans le revêtement et l’occupation et pour tout dire l’exploitation des divers sols qu’il s’agisse d’un marais salé, d’une tourbière ou d’une colline bien drainée à sol profond. Quelle est, quels sont les points de stabilité. Alors en nous adressant, en cherchant à faire un inventaire aussi complet que possible des ressources, nous pouvons arriver à mieux comprendre la matrice sur laquelle il s’agit soit d’employer une ressource naturelle, comme par exemple les arbres indigènes de la forêt ou la morue dans la mer ou encore les plantes herbacées, les graminées qui ont formé à l’origine des prairies spontanées, des prairies qui ne sont pas l’effet du défrichement par l’homme. Ces ressources sont très inégalement utilisables et très inégalement adaptées. Quelques-unes d’entres elles, disons par exemple le pin blanc, semblent bien avoir été sur son déclin au moment où les hommes ont commencé à les exploiter et ceci sur une période climatique assez longue.

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