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RELATIONS PERSONNELLES ET PROFESSIONNELLES > PERSONNALITÉS SCIENTIFIQUES > Inspirations et rencontres scientifiques

INSPIRATIONS ET RENCONTRES SCIENTIFIQUES

Sa curiosité naturelle et la nature de ses recherches conduisent l’écologiste à voyager à travers les cinq continents et l’amènent à participer à de nombreux colloques et congrès.  Sa carrière est ponctuée de rencontres avec d’éminents chercheurs, botanistes, écologistes et scientifiques. Outre le frère Marie-Victorin, avec qui il travaille au début de sa carrière et qui le marque par la publication de la Flore laurentienne (1935), l’écologiste a échangé une correspondance avec Marcelle Gauvreau, fondatrice de l’École de l’Éveil; le professeur Stanley Cain, sommité du monde de l’écologie; le docteur Manuel del Liano, professeur émérite de la Faculté d’agronomie Universidad Pedagogica y Technologica; le frère Fabius Leblanc, écologiste, ainsi que W.C. de Leeuw, cofondateur de la Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine. Il a également correspondu avec l’historien et géographe Edgar Kuhlmann; son grand ami, le botaniste Paul Rey; le scientifique Pedro Pinto Da Silva; l’astrophysicien Hubert Reeves; l’écologiste Jorge Rabinovitch; le biologiste Jack Vallentyne; le sociologue Jean-Guy Vaillancourt; l’écologiste Jacques Portecop; le biologiste Gustave Prévost; le botaniste Henry Teuscher; les géographes Henri Dorion et Jules Dufour, sans oublier la scientifique Dora de Amarante Romariz, son ancienne étudiante.

Extrait vidéo : 1

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Extrait du tournage du documentaire La promesse écologique, dans lequel le géographe Pierre Camu explique sa rencontre avec Pierre Dansereau, 1996.
Réalisateur : Fernand Dansereau.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, G.56.3.

Fernand Dansereau : Ok ça roule. Comment vous le rencontrez Pierre Dansereau ? Pierre Camu : Je l’ai rencontré à l’Université de Montréal après la guerre, dans les années 45 à 47. Au moment où moi j’étais étudiant, mais pas à la Faculté des sciences. J’étais dans un autre département, moi je faisais histoire et géographie. Mais lui, il commençait ses cours à ce moment là. C’est au cours d’une conférence publique que je l’ai rencontré. J’étais intrigué, parce que c’était une conférence sur un certain aspect de la botanique, la distribution des plantes, des choses comme ça. Mais ce qui m’intriguait le plus c’est que, c’était Pierre Dansereau, c’était marqué professeur de biogéographie. Alors, moi ça m’intéressait ça. J’y suis allé et c’est comme ça que j’ai découvert le professeur. Parce que je trouvais qu’il était excellent conférencier, même ses causeries étaient vraiment très bien. Toujours, c’était précis, méticuleux, logique. À part de ça, il avait le don de pouvoir écrire avec une craie, ce que bien peu peuvent. Tandis que lui, on pouvait suivre très bien l’évolution d’un arbre à partir de la petite plante, tranquillement, puis il vous montait ça vous savez sur le tableau. Tableau noir. J’ai trouvé qu’avec la parole, il avait le geste. Et puis, c’était toujours sur un ton assez…, le ton, un peu, de la confidence. C’est rare ça. F.D. : C’est un bon pédagogue? P.C. : Excellent pédagogue.
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