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RECHERCHES SCIENTIFIQUES > LES ANNÉES 2000 > Films à saveur écologique

FILMS À SAVEUR ÉCOLOGIQUE

Dans les années 2000, l’immensité de l’oeuvre Pierre Dansereau est dévoilée par l’entremise du cinéma. Entre 1999 et 2000, sous la direction de son cousin, Fernand Dansereau, il participe au tournage du film Quelques raisons d’espérer, produit par Éric Michel de l’Office national du film du Canada. Ce film documentaire sur la vie palpitante et les réalisations de Pierre Dansereau, amène le spectateur à parcourir plusieurs pays avec l’écologiste tant en Europe qu’en Amérique et à retourner sur des lieux de recherche, notamment en Gaspésie, à la Terre de Baffin et à New York en passant par le Brésil, sans oublier l’Angleterre, la France et le Portugal.

En 2001, Pierre Dansereau participe à deux films documentaires produits par le Service de l’audiovisuel de l’Université du Québec à Montréal et réalisés par Jacques Schroeder, soit Regards : du Saint-Laurent à la biosphère,…de l’enfance à la sagesse et L’émerveillement responsable, dont les tournages ont été effectués au Biodôme de Montréal. Dans le premier documentaire, Pierre Dansereau témoigne de l’importance de la biodiversité des écosystèmes du Saint-Laurent et de la forêt laurentienne. Dans le second, il partage son émerveillement pour la forêt tropicale et discute abondamment de la biodiversité de cette forêt, de sa vulnérabilité et de sa dévastation par l’exploitation de l’homme. Il invite également les visiteurs du Biodôme à découvrir et à s’intéresser à la biodiversité de la forêt amazonienne qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

En 2002, un documentaire de Téléfilm Canada intitulé L’Homme de toute la Terre présente Pierre Dansereau comme un des plus grands scientifiques et humanistes du XXe siècle. C’est à travers ses recherches sur l’écologie naturelle, humaine et urbaine et les applications pratiques de ses théories et concepts novateurs que ce documentaire fait découvrir aux spectateurs la grandeur et l’importance de l’oeuvre de Pierre Dansereau.

Extrait vidéo : 1234567891011

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Extrait du documentaire Regards : du Saint-Laurent à la biosphère, …de l’enfance à la sagesse, tourné au Biodôme de Montréal, dans lequel Pierre Dansereau raconte un souvenir d'enfance portant sur l'observation de la faune et la flore gaspésienne, 2001.
Réalisation : Jacques Schroeder.
Université du Québec à Montréal. Service de l'audiovisuel.
Collection : Géographie, sans cote.

Pierre Dansereau : J’ai appris enfant, j’avais 5 ans, 6 ans peut-être, à reconnaître les goélands qui volaient d’une façon bien différente des Fous de Bassan. Les Fous de Bassan qui plongeaient comme des torpilles. Les goélands qui planaient doucement avant de tomber. Les cormorans qui allaient en profondeur. Tout ça c’est gravé dans ma tête, c’est gravé dans ma sensibilité plutôt, bien avant que j’aie des moindres notions de sciences naturelles. Et quand j’en ai eu des notions de sciences naturelles, j’avais déjà une provision d’images. En voyant les sapins, j’en humais l’odeur à distance; les oiseaux, je savais comment ils allaient faire; les phoques, les voir apparaîtrent dresser une tête curieuse, et même les baleines, qui plongeaient, qui donnaient un grand coup de queue. Alors, tout ça c’était une sorte de création d’une initiation à une sensibilité scientifique, à l’enfant qui se pose des questions, qui demande aux pêcheurs, qui demande aux gens de la place : où vont ces oiseaux en hiver ? De quoi vivent-ils ? Les caplans, ces petits poissons qui viennent se reproduirent dangereusement sur le bord de la mer et qui échouent sur la plage. Alors, les pêcheurs ne vont pas à la pêche, ils font une récolte. Alors, le cycle vital de ces plantes, de ces animaux, je l’ai vécu dans mon enfance et ça m’est resté le restant de mes jours.
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