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JEUNESSE ET INTÉRÊTS POLITIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS   >  FAMILLE ET INTÉRÊTS PERSONNELS   >  Les arts et la culture

LES ARTS ET LA CULTURE

Le domaine culturel est très valorisé au sein de la famille Dansereau. Très jeune, Pierre Dansereau est initié au théâtre et au cinéma par ses parents, ses oncles et ses tantes. L’aîné de la famille découvre également d’autres formes d’arts, telles que la peinture et le dessin et développe un grand intérêt pour la lecture et la littérature. Il apprécie notamment les oeuvres d’Albert Pelletier et d’Alfred Desrochers. Lors de ses études au Collège Sainte-Marie en 1928, il participe à la pièce de théâtre Journey’s End. Il poursuit son apprentissage des arts alors qu’il se lie d’amitié avec l’artiste peintre Jean Palardy, avec qui il cohabite un certain temps. Pierre Dansereau continue de s’intéresser aux arts tout au long de sa vie en compagnie de son épouse, Françoise Masson, qui possède une aptitude naturelle pour le dessin et la peinture. Ensemble, ils découvriront les courants artistiques, se passionneront pour les voyages, collectionneront des oeuvres d’art en plus de s’intéresser aux livres rares.

Extrait sonore : 123

Extrait vidéo : 1

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Extrait d’une entrevue accordée par Pierre Dansereau à Yerri Kempf lors de l’émission radiophonique Les livres qui nous ont fait, 1961.
Production : Société Radio-Canada.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P6a/1.

Question : Monsieur Pierre Dansereau, universitaire, vous êtes évidemment entouré de livres. Vous êtes entouré de livres depuis toujours. Ça me paraît évident, et j’imagine que lorsque je vous ai proposé de nous parler des « livres qui nous ont fait », votre premier souci a été de jeter un coup d’œil sur votre bibliothèque, qui devrait être considérable, et d’en extraire quelques-uns des noms les plus importants pour vous.

Réponse de Pierre Dansereau : Ma bibliothèque est, en effet, considérable, comme celle de beaucoup d’hommes de science. Elle se compose de deux parties : j’ai dans mon bureau un très grand nombre de livres de science, et je garde à la maison les autres livres qui ne sont pas des livres de science. Vous pouvez voir là-dedans, si vous voulez, un symbole, en fait vous pouvez y voir tout un patron de vie qui n’est pas rare parmi mes confrères cette aimable schizophrénie qui fait que nous sommes pendant le jour des hommes de science et quelquefois la nuit les hommes de littérature, d’art ou d’autre chose. Ce phénomène n’est pas très rare. Mais je pense que comme beaucoup de mes confrères, j’ai le souci, non pas de réconcilier ces deux domaines qui n’ont pas à être réconciliés, mais de créer une certaine unité dans ma pensée, de ne pas penser avec le lobe gauche du cerveau à mes activités professionnelles et avec le lobe droit à autres choses. Je sais très bien qu’il n’en est pas ainsi et qu’un homme de science qui vaut quelque chose utilise dans sa science tous les moyens qui sont à sa disposition.

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