3
1
Recherche
Les outils d'apprentissageLa galerie multimédia

JEUNESSE ET INTÉRÊTS POLITIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS   >  FAMILLE ET INTÉRÊTS PERSONNELS   >  Les arts et la culture

LES ARTS ET LA CULTURE

Le domaine culturel est très valorisé au sein de la famille Dansereau. Très jeune, Pierre Dansereau est initié au théâtre et au cinéma par ses parents, ses oncles et ses tantes. L’aîné de la famille découvre également d’autres formes d’arts, telles que la peinture et le dessin et développe un grand intérêt pour la lecture et la littérature. Il apprécie notamment les oeuvres d’Albert Pelletier et d’Alfred Desrochers. Lors de ses études au Collège Sainte-Marie en 1928, il participe à la pièce de théâtre Journey’s End. Il poursuit son apprentissage des arts alors qu’il se lie d’amitié avec l’artiste peintre Jean Palardy, avec qui il cohabite un certain temps. Pierre Dansereau continue de s’intéresser aux arts tout au long de sa vie en compagnie de son épouse, Françoise Masson, qui possède une aptitude naturelle pour le dessin et la peinture. Ensemble, ils découvriront les courants artistiques, se passionneront pour les voyages, collectionneront des oeuvres d’art en plus de s’intéresser aux livres rares.

Extrait sonore : 123

Extrait vidéo : 1

Retour aux images

Extrait d’une entrevue accordée par Pierre Dansereau à Yerri Kempf lors de l’émission radiophonique Les livres qui nous ont fait, 1961.
Production : Société Radio-Canada.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P6a/1.

Pierre Dansereau : Par exemple, le contact avec Dostoïevski, lequel s’est fait aussi quand j’étais encore adolescent. Ce contact avec Dostoïevski a été une révélation, une libération, le mot n’est pas très fort; nous vivions alors et nous vivons encore dans une société très rigoriste où la conduite morale et la conduite sociale sont dictées par des principes plus ou moins indiscutables, où par conséquent la conduite individuelle est censée se régler d’après des canons établis par d’autres que nous. Ce que je voyais dans Dostoïevski c’était des hommes et des femmes qui apprenaient à vivre en se servant des facultés que le bon Dieu leur avait données, en vivant des expériences dont quelques-unes étaient inévitables et dont d’autres engageaient profondément la volonté. Ces hommes et ces femmes nous présentaient l’image d’une morale expérimentale, d’une morale qui ne se codifiait pas à coup de jugements, mais qui résultait d’intentions souvent obscures et que l’auteur, Dostoïevski, finissait par nous rendre compréhensibles et fraternelles.

Get Adobe Flash player