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JEUNESSE ET INTÉRÊTS POLITIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS   >  ÉTUDES   >  Études au Québec

ÉTUDES AU QUÉBEC

Pierre Dansereau débute ses études supérieures au Collège Sainte-Marie à Montréal et pendant un an au Collège du Sacré-Coeur à Sudbury. Il obtient un baccalauréat ès arts en 1931. Malgré un vif intérêt pour la littérature, il s’inscrit, encouragé par son père, à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Après une année d’étude, il délaisse le droit. Les années 1931 et 1932 sont ponctuées de voyages, notamment à la Baie d’Hudson et dans les tropiques.

En 1933, Pierre Dansereau s’implique activement dans le mouvement Jeune-Canada, qu’il a fondé avec des amis, notamment André Laurendeau. Le mouvement Jeune-Canada désire implanter son action dans le milieu rural et « habiter le milieu agricole pour y acquérir un ascendant sociopolitique important »1. Ainsi, certains membres du groupe, dont Pierre Dansereau, s’inscrivent à l’Institut agricole d’Oka, Faculté d’agronomie de l’Université de Montréal. C’est à cet endroit que Pierre Dansereau se familiarise avec la chimie et la botanique. Le père Louis-Marie, enseignant de l’Institut agricole, entraîne ses étudiants dans des excursions dans les environs d’Oka, lesquelles suscitent l’émerveillement de Pierre Dansereau devant la diversité des formes offertes par la végétation.2 Il termine ses études à l’Institut agricole en 1936, où il obtient un baccalauréat ès sciences. L’écologiste garde de bons souvenirs de ses années passées à Oka.

1 Dansereau, Pierre. 2005. Projets inachevés volume 1 : La lancée 1911-1936, p. 111.

2 Ibid, p. 117.

Extrait sonore : 1234

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Extrait d'une entrevue accordée par Pierre Dansereau à Fernand Seguin lors de l'émission radiophonique La Science et vous, 1973.
Production : Société Radio-Canada.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P6a/21.

Fernand Seguin : Mais après ce que vous avez dit sur frère Marie-Victorin, on imagine que aussitôt échappé à la férule du pensionnat d’Oka vous vous êtes précipité à l’Institut botanique pour écouter les cours de Marie-Victorin. Pierre Dansereau : Pendant que j’étais à Oka et quand on me donnait la permission de sortir, je me précipitais à Montréal et j’allais écouter les cours qui se donnaient à l’heure et à la minute où ça se donnaient, le frère Marie-Victorin m’avait très gentiment pris sous son aile et j’avais beaucoup de conversation avec lui et avec ceux qui l’entouraient, de sorte que dès la première heure où à peu près, c’est-à-dire au début des années 30, dans des caves de la rue Saint-Denis, je participais à toutes les discussions, que dis-je, à toutes les conspirations qui s’ourdissaient à ce moment-là dans les milieux universitaires pour tâcher de donner un peu plus de substance à l’enseignement universitaire, attirer des fonds de recherche, créer un personnel qui se créait d’enthousiasme parce que les salaires que pouvaient recevoir les jeunes professeurs comme Brunelle et Rousseau à ce moment-là, et bien c’était du rien du tout, c’était bien peu de chose, il fallait qu’ils aient la foi dans la science et évidemment ils avaient un leader dans la personne de Victorin.
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