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EXPOSITION PIERRE DANSEREAU > La galerie multimédia

LA GALERIE MULTIMÉDIA

Extrait d’une allocution de Pierre Dansereau prononcée lors d'un colloque sur le milieu gaspésien tenu à Stanley House, 1968.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P-BS-8.

Pierre Dansereau : Alors messieurs, c’est notre dernière séance. Je vais m’essayer tant bien que mal à passer un peu en revue des questions qui nous ont intéressé en essayant tant bien que mal de restaurer la symétrie et la logique que nous nous étions proposées à l’origine et qui n’ont pu être réalisées à cause de l’absence de certains de nos collaborateurs, particulièrement d’un géologue géographe et d’un économiste sociologue. Alors nous nous sommes chargés, chacun pour sa partie avec les moyens qu’il a, de boucher des trous géologiques, sociologiques et bien d’autres. Nous nous sommes adressés au problème de paysage gaspésien. Nous avons commencé par faire un survol magnifique qui nous a mis en possession d’images qui, je pense, nous ont bien servi dans nos discussions et ont alimenté par des faits que nous avons pu observer, qui ont alimenté la réalité de nos propos. La Gaspésie donc est une région apalachienne. Elle est au fin bout de la chaîne des Appalaches qui est un massif assez ancien et qui a été soumis à des cycles d’érosions répétés depuis quelques cinq ou six cent mille millions d’années. Ces cycles anciens ont laissé leurs traces sur le paysage particulièrement en aplanissant les sommets des Chic-Chocs qui ne s’élèvent guère qu’à 4000 pieds.

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