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EXPOSITION PIERRE DANSEREAU > La galerie multimédia

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Extrait d'une conférence publique donnée par Pierre Dansereau dans le cadre du Congrès international de géographie, concernant l'étude écologique de la zone de l'aéroport international de Montréal à Sainte-Scholastique, 1972.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P6a/13.

Pierre Dansereau : Cet aéroport est donc situé, les faits les plus saillants de cette grande entreprise, il est situé à une quarantaine de milles au nord-ouest de Montréal. Le site en a été choisi en 1969. Il se développera sur une plaine entrecoupée de moraines et bordée au nord par le Bouclier canadien. Il s’agit d’une zone agricole qui est traversée, dans sa partie extrême est, par un autoroute qui conduit à la zone de villégiature des Laurentides. Le projet de développement, la zone dites opérationnelle, occupera éventuellement quelque 17 000 acres, alors que la zone tampon qui l’entoure et qui a été entièrement expropriée par le gouvernement fédéral, lequel au Canada est responsable des aménagements aéroportuaires. Cette expropriation affecte donc 95 000 acres et une superficie assez proche de celle l’île de Montréal. C’est donc une zone très considérable et c’est sur la zone toute entière, bien entendu, que porte notre travail. Dans sa première phase, l’aéroport comporte deux pistes et une aérogare. Son ouverture est marquée pour 1974-75, fin 74, début 75, et à ce moment-là, on compte que le trafic recevra quelques deux millions de voyageurs alors qu’éventuellement en 1985, ce chiffre sera porté à 14 millions.

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