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EXPOSITION PIERRE DANSEREAU > La galerie multimédia

LA GALERIE MULTIMÉDIA

Extrait d'une entrevue accordée par Pierre Dansereau à Pierre Villon lors de l'émission radiophonique Portrait à Radio-Canada, 1974.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P6a/28.

Pierre Dansereau : Je me suis placé sur la plate-forme désormais d’une sorte d’écologie humaine, d’écologie générale qui me permettait une espèce de convergence de toutes sortes de travaux. J’avais fait dans les montagnes du Brésil, dans les fjords de la Nouvelle-Zélande, dans la toundra arctique, dans les pays supercivilisés de l’Europe, dans les grandes savanes ou les forêts africaines, ces expériences du milieu universel me portaient bien. C’étaient des expériences qui avaient été orientées surtout vers le milieu végétal, mais qui n’avaient jamais négligées l’aspect humain. De sorte que ce sens de la responsabilité a trouvé son exercice, peut-être son couronnement, d’une certaine façon, en tout cas certainement son aboutissant sans parler de couronnement dans le projet de l’étude de l’aéroport de Sainte-Scholastique et qui s’est présenté en 1970. J’ai eu le bonheur de faire un recrutement « du tonnerre », pour parler, pour rappeler la révolution tranquille, un recrutement « du tonnerre » en ce sens que je me suis vu à la tête d’une équipe non pas composée uniquement de biologistes, comme à peu près tout ceux qui avaient travaillé avec moi jusqu’ici, mais de géologues, géographes, biologistes, ingénieurs et même médecins. Nous avons formé une grande équipe, ou plutôt, sept équipes distinctes, mais avec une [intention?] unique et un accord sur les dimensions du problème et sur sa méthodologie. Nous nous sommes lancés dans une expérience.

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