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EXPOSITION PIERRE DANSEREAU > La galerie multimédia

LA GALERIE MULTIMÉDIA

Extrait d'une entrevue accordée par Pierre Dansereau à Fernand Seguin dans le cadre de l'émission de télévision Le Sel de la semaine, dans laquelle il explique son travail à la Faculté d'urbanisme de l'Université de Montréal, 1969.
Production : Société Radio-Canada.
Université du Québec à Montréal. Service des archives et de gestion des documents.
Fonds d’archives Pierre-Dansereau, 22P6b/8.

Pierre Dansereau : Je suis revenu parce que, à cause de ce que les français appellent un « challenge », c’est-à-dire la perspective d’entreprendre ici, plutôt qu’ailleurs, une tâche nouvelle qui consiste à appliquer les lois, les notions, les découvertes de l’écologie au cas de cet animal tout à fait exceptionnel qu’on appelle l’Homme. La définition de l’habitat humain est une des plus grandes tâches pour un universitaire à l’heure actuelle. C’est une tâche à laquelle je me suis quelque peu initié au cours de mes dernières années à New York, mais que j’entreprends maintenant à plein temps. Alors, vraiment l’occasion était belle de faire ce travail et de le faire ici. Fernand Seguin : Est-ce que vous étiez motivé uniquement par des raisons d’ordre scientifique comme celles que vous venez d’exposer ou si vous aviez aussi des raisons d’ordre sociologique ? P. D. : Je n’ai jamais été motivé uniquement par des raisons d’ordre scientifique. Je pense qu’il est très nécessaire à l’équilibre, même d’un homme de science, d’appuyer sa motivation sur autre chose que sur la science elle-même qui n’est pas un but, mais un moyen. La perspective de travailler, de poursuivre en somme, les objets de ma curiosité scientifique avec les moyens que j’ai, dans ce milieu qui est pour moi privilégié était vraiment la base de ma motivation. On parlait de « Canadien errant », j’ai parcouru les pays étrangers pas du tout en larmoyant comme Crémazie, et je ne me suis pas éloigné du Canada non plus comme Baudelaire, heureux de fuir une patrie infâme. Ma patrie n’a jamais eu rien d’infâme, même si elle s’est montrée peu accueillante à certains moments.

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